-COURS N°:06. :
+++++ ESSAIMAGE +++++
L’ESSAIMAGE
Il est coutume de dire en apiculture que la saison en cours est déjà le commencement de la suivante.
Deux temps forts marquent cette anticipation: la production d’essaims au
printemps et le renouvellement des reines, si nécessaire, en cours et fin
de saison.
La production d’essaims
passe par l’essaimage artificiel qui est une manipulation assez simple que tout
apiculteur devrait maitriser.
Avant toute opération, il convient de sélectionner les souches à
multiplier, sur les critères que l’on veut multiplier (douceur, qualité
d’hivernage, anecbalie, … etc.).
L’essaimage artificiel permet d’obtenir, sans peine et simplement,
des colonies nouvelles. Il est possible aussi avec cette méthode de
récupérer les cellules royales en surnombre. La colonie à partir de laquelle on
opère doit être fortement peuplée. Elle sera, si nécessaire, stimulée par
un apport régulier de petites quantités de sirop et de pâte protéinée si
le pollen naturel est absent. La période la plus favorable se situe
juste avant la période des essaims naturels, vers la fin avril en Limousin,
mais tout dépend de la météo.
Essaimage par division et déplacement.
L’essaim artificiel est
constitué par trois ou quatre cadres de couvain, dont un ou deux sera
« ouvert », avec les abeilles qu’ils portent. On vérifie qu’un
cadre au moins est porteur de couvain ouvert avec des oeufs et/ou de larves de
moins de 24 heures.
Il faut effectuer la
même vérification dans la partie qui reste en place et dont la population est
éventuellement resserrée. L’ensemble à déplacer sera logé dans une ruche
partitionnée, ou mieux dans une ruchette adaptée au volume du paquet
d’abeilles ainsi constitué. Elle est complétée par le secouage de deux à trois
cadres d’abeilles puis sera déplacée de trois kilomètres à vol d’oiseau et
nourrie.
Essaimage par division et permutation
La partie division
reste inchangée. La ruchette est mise en lieu et place d’une autre ruche
qui sera déplacée dans le rucher même, à quelques mètres. Les
butineuses de la ruchette retourneront à la souche qui sera
moins affaiblie que dans la méthode précédente. Les butineuses de la
ruche déplacée renforceront la division qui a pris sa place.
Il est préférable, mais non indispensable, que la reine reste
à la souche. Elle pourrait être attaquée par les butineuses qui lui sont
étrangères. Toutes ces opérations doivent se faire, bien entendu, par
temps favorable et un nourrissement de la partie qui a perdu ses butineuses
est indispensable.
La partie orpheline conduit l’élevage et, là aussi, des cellules
royales mûres pourront, si besoin, être récupérées. Cette méthode est
connue sous le nom de « méthode Vignolle ». Elle donne de bons
résultats.
Le nourrissement.
Le sirop utilisé au printemps
doit être liquide. S’il est fabriqué avec du sucre, il faut un litre d’eau
pour un kilo de sucre. S’il est élaboré à partir de sirop de glucose cedernier
sera allongé de 50% de son poids en eau (1,5 litres de sirop pour un litre
d’eau).
Il faut rester prudent
dans les apports de sirop au printemps qui peuvent provoquer
des essaimages naturels précoces.
La partie orpheline doit
être bien pourvue en pollen. Si tel n’est pas le cas et s’il n’y a pas
de récolte, il faudra lui donner une petite galette de pâte protéinée
constituée par un mélange de pollen broyé, de sucre glace et de miel. On
fabrique, en les roulant, des petits boudins que l’on place entre les
cadres d’élevage. L’appareil doit être souple mais suffisamment solide pour
ne pas couler.
Le pollen peut être remplacé par un mélange de levure de bière
et/ou de farine de soja déshuilée. On trouve dans le commerce spécialisé
des mélanges tout prêts assez efficaces et faciles d’emploi.
Le plateau diviseur BARASC. Ce plateau, constitué par une
grille à reine et un système d’obturation permet bon nombre d’opérations qui
facilitent grandement le travail de division et de recherche de la reine.
Roger Chabretou
Le pollen peut être
remplacé par un mélange de levure de bière et/ou de farine de soja déshuilée.
On trouve dans le commerce spécialisé des mélanges tout prêts assez efficaces et faciles d’emploi.
Le plateau
diviseur BARASC. Ce plateau, constitué par une grille à reine et un système
d’obturation permet bon nombre d’opérations qui facilitent grandement le
travail de division et de recherche de la reine.
_ ELABORER PAR : HARTANI
NOUREDDINE.
STAGAIRE APICULTURE.

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